A chacun, son rythme

Quand bébé naît, il ne sait pas faire grand chose. Il bouge aléatoirement les bras, les jambes et la tête d'un côté à l'autre.

Tout doucement, il évolue et vers deux-trois mois, il découvre ses mains. Facile, elles sont justes devant lui. Il peut peu à peu s'en servir. Et oh, surprise: sa tête tient, à présent, toute seule.

Posé sur le ventre, il arrive progressivement à s'appuyer sur ses coudes et à relever la tête...Vers 6 mois, il se tourne d'un côté à l'autre. C'est plus ou moins à cette période qu'il découvre également ses petits petons et qu'il commence à les mettre en bouche.

Il agrippe de mieux en mieux les choses avec ses mains.

Bientôt il rampe.

Juste après, il est censé se tenir assis. Extrême limite :10 mois, le pédiatre de Wembley a dit. En général, les jeunes parents confondent se tenir assis et s'asseoir tout seul et stressent ~~comme moi~~...

S'asseoir tout seul, c'est encore après que ça vient... Juste avant de marcher à quatre pattes ou sur les fesses et de se mettre debout.

Quand il se met debout, il n'a, généralement, pas encore d'équilibre, alors il se tient un peu partout et fait de petit pas.

Il tiendra sans appui, dans pas longtemps, mais pas tout de suite. Il devra d'abord se sentir bien sûr de lui, de son équilibre avant d'avancer et de marcher.

Ce que j'ai essayé d'expliquer dans ce court texte, c'est que tout vient très petit à petit. Les bébés, d'après mon expérience, décomposent leurs "tâches" en autant d'étapes dont ils ont besoin .Certains y arrivent un peu plus tôt que d'autres. C'est comme ça....et il ne faut pas s'inquiéter si le vôtre met un peu plus de temps car il se peut très bien que d'un coup, un matin, vous le retrouviez à faire pleins de choses qu'il ne savait pas faire la veille.

Mon fils en est la preuve vivante...à 9,5 mois, c'est à peine s'il arrivait à tenir assis et 15 jours plus tard, il se tenait non seulement assis mais en plus, il s'asseyait tout seul, était capable de se mettre debout et de marcher à 4 pattes. Depuis, je n'ai plus peur. J'ai compris que chacun y allait à son rythme, que les "déclics" se faisaient naturellement et que nos tous petits savaient parfaitement ce qu'ils avaient à faire.

Parfois, je me dis qu'il faudrait, plus souvent les observer et prendre exemple sur eux.